
Lorsqu'on s'imagine la ville de New York, on pense à la ville contemporaine, ses buildings et ses héros et héroïnes de séries télévisées. Dès qu'il s'agit de penser à la colonie de peuplement du XVIIe siècle, on se heurte à une société méconnue, d'hommes et de femmes aux origines très variées, européennes mais aussi africaines, sur des terres habitées par les nations iroquoises et algonquiennes. Fondée en 1624 par la République des Provinces-Unis (Pays-Bas), New York devient anglaise à partir de 1664 et se retrouve progressivement incluse dans un Atlantique britannique aux normes de plus en plus strictes, provoquant des tensions coloniales et raciales.
Virginie Adane nous propose de renouveler les connaissances sur les premières années de New York par le prisme du genre, en restituant la mixité d'un univers trop souvent narré au masculin. Par son récit, elle donne de la visibilité aux femmes autant qu'aux hommes, tout en expliquant la mise en place des normes de cette nouvelle société, émaillée de transgressions.
Le PUR café du mois de mars est habituellement dédié à un ouvrage portant sur le féminisme ou le genre, en lien avec la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.