18h15 : Nuits Blanches
(Luchino Visconti, France-Italie, 1957, 102', DCP)
20h45 : Quatre nuits d’un rêveur
(Robert Bresson, France-Italie, 1970, 83’, DCP)
Si les films adaptés de Dostoïevski ne manquent pas au cinéma, rares sont les libres adaptations proposant une variation autour du maître de la littérature russe. Le Ciné-Tambour vous propose ce soir une double partition autour de la nouvelle Les Nuits Blanches de Dostoïevski.
Venez suivre à 18h15 les aventures de Mario (Marcello Mastroianni), jeune employé qui arrive à Livourne dans Nuits Blanches (1967) de Luchino Visconti. En flânant une nuit, il aborde Natalia (Maria Schell), une jeune femme en larmes qu’il prend d’abord pour une prostituée. Il la revoit plusieurs nuits et elle lui raconte son histoire… l’intrigue du film suit leur liaison fragile, entre réalité et rêverie. Théâtrale, la mise en scène est accompagnée de décors reconstitués en studio dans une esthétique noir et blanc créant une atmosphère partagée entre réalité et onirisme.
Quatre nuits d’un rêveur de Robert Bresson suit les aventures nocturnes de Jacques (Guillaume des Forêts) qui croise Marthe (Isabelle Weingarten), une jeune femme en proie au désespoir. Leur rencontre se produit au bord de la Seine, sur le Pont Neuf. Le récit se déploie en quatre nuits durant lesquelles leurs échanges, teintés de pudeur, explorent les thèmes de l’amour perdu, de la solitude et des rêves remplis d’espoir ou de désespoir. Fidèle au style minimaliste de Bresson (dialogues épurés, gestuelle précise, composition des plans), ce film propose une exploration intime de nos désirs.