Mercredi 2 octobre

Ciné Tambour "Les Insoumuses!"

Aloïse
Contenu sous forme de paragraphes

Séance Écrans variables 1

18h15 : Expérimental au féminin et en 16 mm (1928-2021): Germaine Dulac, Mary Ellen Bute, Maya Deren, Marie Menken, Anika Thacher, Emily Breer, Rose Lowder, Vicky Smith

Disque 957, Germaine Dulac, France, 1928, 6’, n&b, silencieux, 16 mm
Études cinégraphiques sur une arabesque, Germaine Dulac, France, 1929, 7’, n&b, silencieux, 16 mm
Synchromy No 4, Mary Ellen Bute, Ted Nemeth, USA, 1937-1938, 4’29, couleur, sonore, fichier numérique
At Land, Maya Deren, USA, 1944, 14’, n&b, silencieux, 16 mm
Notebook, Marie Menken, USA, 1962-1963, couleur et n&b, silencieux, 10’, 16 mm
Champ provençal, Rose Lowder, France, 1979, couleur, silencieux, 9’, 16 mm
Spiral, Emily Breer, USA, 1987, couleur, sonore, 12’, 16 mm
Superhero, Emily Breer, USA, 1995, couleur, sonore, 10’, 16 mm
To the Top, Anita Thacher, USA, 1990, couleur, sonore, 8’, 16 mm
Re:Exposure, Vicky Smith,  UK, 2021,  n&b teinté, sonore, 7’30, 16 mm

20h45 : Aloïse

(Liliane de Kermadec, France, 1975, 115’, DCP)

 


 

Pour cette première séance Écrans Variables, nous célébrons les femmes créatrices, “Insoumuses”, pour reprendre le nom du collectif de vidéos féministes fondé en 1974 par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig, Ioana Wieder et Nadja Ringart. Toutefois nous n’irons pas du côté de la vidéo ce soir. En première partie, le ciné-tambour vous propose un programme de films expérimentaux allant des années 1920 à nos jours, pour explorer les multiples formes prises par cet art aux mains d’artistes aussi diverses que Germaine Dulac, Maya Deren, Marie Menken ou Rose Lowder…Et nous avons redoubler ce choix avec celui de projeter les films en 16 mm, afin que vous puissiez découvrir ou retrouver la joie de la pellicule argentique et de ce format si singulier et attachant.
En deuxième partie de soirée, nous retrouvons bien l’immense Delphine Seyrig, comme actrice devant la caméra de la cinéaste et productrice trop méconnue, Liliane de Kermadec. Aloïse retrace la vie de la peintre Aloïse Corbaz, grande figure de l’art brut, internée en hôpital psychiatrique de 1920 à sa mort en 1964. Le film est loin d’être un biopic académique, c’est un film moderne et âpre sur la condition des femmes, l’enfermement et la création. Un film important dans les marges du cinéma français, porté par ses acteurs (Seyrig, Huppert, Lonsdale…), par les costumes du grand Christian Gasc et la photographie de Jean Penzer.

 



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