Sous la direction de monsieur Ali Aït Abdelmalek

Titre des travaux : 

Recherches sur les facteurs sociaux de l’essor des forces populistes en France : Décryptage sociologique des élections européennes de 2019 et de l'élection présidentielle de 2017

Résumé :

Cette étude examine le populisme s’appuyant sur la méthodologie durkheimienne. La montée en puissance du populisme sur la scène politique se produit un peu partout en Europe, et, aussi, aux États-Unis. Nous pouvons dire qu’il se produit, dans les sociétés démocratiques, une division de plus en plus inconciliable, entre les sympathisants des populistes et les autres. Dans les circonstances actuelles, de nombreux intellectuels, et journalistes aussi, ont posé la question : vote populiste : pourquoi ? Ainsi, plusieurs motivations ont été alléguées pour tenter de répondre à cette question, à savoir le sentiment anti-immigrés, le sentiment de déclin régional, des habitants des anciens espaces industriels, le sentiment d’abandon des habitants ruraux.

Certes, on peut expliquer ces nouvelles adhésions, à partir des motivations individuelles ; mais, les raisons du succès des partis populistes sont aussi sociales, et donc, politiques ; nous nous sommes, ainsi, interrogés, dans la présente recherche, sur les choix électoraux, en France, en particulier sur les motivations, tant des électeurs que des candidats, afin d’analyser, sociologiquement, le succès du populisme, dans la dernière décennie, en France. En effet, les choix électoraux individuels des électeurs n’expliquent qu’en partie le taux de voix obtenues par un candidat populiste, et ce, dans une aire géographique donnée. Ainsi, le vote populiste représente une forme de division, par hypothèse inconciliable, de notre société contemporaine.

La soutenance est publique