Riffs lourds, mélodies aériennes et rythmes progressifs, le jeune trio rennais promet de transporter le public avec un son à la fois profond, complexe et puissant.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au tremplin? Avez-vous des attentes précises par rapport au dispositif?
Lone Reliefs. En tant que jeune groupe, le tremplin nous intéressait au vu de la visibilité qu’il offrait, de la possibilité de se produire sur une bonne scène et de son dispositif d’accompagnement. Nous attendions de recevoir des conseils sur le plan artistique et technique et nous espérons nous faire découvrir par un public qui au premier abord ne serait pas intéressé par notre style au vu de la connotation «Metal» qu’il y a derrière. Et bien sûr nous étions enthousiasmés à l’idée de rencontrer et d’échanger avec d’autres artistes de la scène rennaise.
Comment décririez-vous votre musique pour celleux qui ne vous ont jamais entendu ou jamais vu jouer? Quelles sont vos influences?
L. R. À l’origine, nous étions plus tournés vers le stoner/doom, influencés par des standards du genre (Stoned Jesus, Mars Red sky, Yob…), c’est à dire des riffs graves et lents avec des voix pleines d’effets. À présent, nous nous orientons vers quelque chose de plus progressif, de plus complexe et dynamique, en mélangeant des parties puissantes et des moments plus calmes. Nous nous inspirons de nombreux artistes comme Alcest pour l’aspect émotionnel de leur musique, Tool pour le côté polyrythmique, Devin Townsend pour le côté ambitieux des compositions, et plein d’autres encore...
La première chanson que vous avez composée ?
L. R. Le premier morceau que nous avons composé est « Innerworld », c’était au tout début du groupe où nous n’avions aucune idée de quelle direction prendre, le groupe n’avait même pas encore de nom. Ce morceau s’est construit simplement autour d’idées de riffs et de structures que nous avions et il a défini ce que serait le son du groupe pour les compositions qui ont suivi.
Quelle est votre expérience de la scène ?
L. R. Avec Lone Reliefs nous avons débuté la scène en novembre 2019, nous avons eu l’occasion de nous produire sur Rennes, Vannes et St Nolff où nous avons pu jouer dans des bars, comme dans de belles salles. Mais nous faisons tous de la scène depuis plusieurs années que ce soit dans nos anciens groupes respectifs ou au cours de nos études musicales.
D’où vient le nom du groupe ?
L. R. Il n’y a pas d’origine précise au nom du groupe, de manière générale on aime garder nos concepts flous et ambigus et le nom du groupe est relié à cela, sa signification n’est pas précise même pour nous, chacun au sein du groupe et du public peut se faire sa propre interprétation.
Si vous deviez citer trois albums sans lesquels vous ne pourriez pas vivre?Une trouvaille musicale à partager?
Nous en avons choisi un chacun :
Briaght : Alcest – Kodama (2016). Avec ses mélodies puissantes et atmosphériques et ses passages doux, c’est un des albums qui me fait le plus voyager et qui me permet de m’évader. Ce serait celui que je choisirais de garder dans ma bibliothèque.
Alexis : Swallow The Sun – Song From The North (2015). Incroyable album concept de 2h30 nous transportant dans les contrées désolées de la Scandinavie, d’une beauté sans pareil. Notre morceau « Swallow de Light » est d’ailleurs un hommage évident à ce groupe.
Tristan : Animals As Leaders – The Joy Of Motion (2014). J’apprécie particulièrement ce groupe pour les musiciens qui le composent (notamment Matt Gartska à la batterie et Tosin Abasi à la guitare) et leur musique progressive constituée de mélodies à la fois complexes et harmonieuses soutenues par une rythmique très progressive, mélangeant plusieurs styles. Leur musique dégage une grosse énergie et c’est une source de créativité infinie pour moi.
Si vous deviez choisir la chanson qui correspondrait le plus à Lone Reliefs laquelle serait-elle ?
L. R. Ce serait très certainement l’un de nos nouveaux morceaux, ils définissent bien ce que le groupe sera à l’avenir. Le premier morceau que nous avons composé avec cette nouvelle direction artistique est « Ascender » donc nous choisirions ce dernier.
Que pensez-vous de la scène musicale rennaise ?
L. R. De notre point de vue, c’est une scène très riche, que ce soit par sa diversité et ses nombreux artistes, et également très active, on trouve de nombreuses associations qui soutiennent la scène locale et de nombreux lieux où les groupes peuvent se produire. C’est une scène qui se développe énormément dans le domaine du metal, rap, rock, folk, électro etc... Ce qui est une très bonne chose par rapport à il y a quelques années où pour un jeune groupe à Rennes il était compliqué de faire des dates.
Avez-vous d’autres projets pour cette année ? / Quelle sont les actualités du groupe ?
L. R. Actuellement nous sommes en pleine composition de notre premier EP qui sera « conceptuel », les compositions seront liées par un fil conducteur ce qui leur donnera plus de sens. Nous jouerons d’ailleurs des morceaux issus de ce dernier lors de nos prochains concerts.
Mardi 22 octobre 2020 à 20h30 - Diapason, Université de Rennes 1
Gratuit
L’édition 2019/2020 du tremplin musiques actuelles de l’université Rennes 2 s’ouvrait pour la première fois aux établissements membres de l’UNIR (ENSCR, IEP, EHESP, ENS, INSA, Rennes 1, Rennes 2).
En raison des mesures prises par l’université Rennes 2 face à la Covid-19, cet événement a été reporté au 22 octobre 2020 à 20h30 au Diapason, Université de Rennes 1.