Après avoir suivi des temps de formation et d'accompagnement à leur pratique musicale, les deux musiciens bretons, amis de longue date, promettent un concert planant, plein d'émotions, mêlant reggae et dub.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer au tremplin ?
Djokoz. C’était pour nous une excellente opportunité de lancer notre projet sur scène. Cela fait quelques années maintenant que nous composons et nous n’avons pas encore eu l’occasion de présenter notre projet à un public, et nous pensions que c’était le bon moment pour être accompagnés dans la création du set live et du show. Nous étions d’ailleurs déjà en train de chercher un endroit pour nous accueillir lorsque le tremplin s’est présenté à nous… le timing était parfait !
Aviez-vous des attentes précises par rapport au dispositif ?
D. Faire une résidence : done ! Ensuite, la partie captation visuelle faisait partie de nos grandes envies, mais nous comprenons que dans les circonstances exceptionnelles que nous connaissons, cela soit chamboulé ; quoi qu’il en soit, nous sommes ravis de la résidence, et aussi des photos prises par Guillaume Julien du Diapason lors de celle-ci, elles sont un excellent support de communication que nous utilisons souvent ! Enfin, le concert en lui-même est important, car c’est l’aboutissement de tout le travail effectué pendant la résidence.
Comment décririez-vous votre musique pour celles·ceux qui ne vous ont jamais entendu ou jamais vu jouer ?
D. Nous jouons un mélange de reggae et de dub assez planant, nous racontons avec passion des histoires qui nous sont chères et nous essayons de partager nos émotions au public.
Quelles sont vos influences ?
D. Elles sont nombreuses, mais beaucoup de reggae d’époque et contemporain (énormément d’artistes différents, tant français qu’internationaux…), et depuis la résidence pas mal de Dub notamment des Dubbers de la scène française (Mahom, Sumac Dub, Atili, etc.)
Pour les non-anglophones, que racontent les textes de vos chansons ? Avez-vous des thèmes qui vous inspirent ou des sujets privilégiés ?
D. C’est assez varié, cela passe de nos expériences de voyages (The Lake, Berries), de vie (Psalm), en passant par des incantations à la liberté (Flee). Finalement, ce sont les thèmes qui nous touchent ! Et ces thèmes sont un peu nos parcours de vies, où nous avons tous les trois eu la chance de faire beaucoup de choses très différentes — ça nous a donné des idées !
La première chanson que vous avez composée ?
D. The Lake, juste après un voyage à Pékin où nous avons été subjugués par les jardins impériaux - la chanson raconte notre expérience sur place.
Si vous deviez citer trois albums sans lesquels vous ne pourriez pas vivre ?
D. Nothing more to say - The Frightnrs ; Exodus ou Natural Mystic - Bob Marley & The Wailers ; The North Borders - Bonobo
Une trouvaille musicale à partager ?
D. Politicians Rule de BassTrooperz - c’est une nouveauté et on trouve ce remix très approprié par rapport à l’a capella d’origine !
Quelle est votre expérience de la scène ?
D. Nous avons déjà joué sur scène avec notre premier groupe, il y a une dizaine d’années : nous avions participé à un tremplin sur Fougères avec notre groupe de lycée The Ducks et nous avions fait 5 ou 6 dates dans notre ville, c’était fun !
Si vous deviez choisir la chanson qui correspondrait le plus à Djokoz laquelle serait-elle ?
D. Nous choisirions « Flee ». C’est une chanson qui a particulièrement évolué. Une chanson très atmosphérique, inspirée de roots reggae, mélangée a des effets Dub.
D’où vient le nom du groupe ?
D. Djo, c’est le chanteur des Djokoz ; Coz, ça veut dire ancien en breton, Koz c’est la même prononciation et on trouvait ça plus joli… Et ça nous évoque « Cause » en français. Donc finalement, on a un chanteur Djo qui transmet son expérience d’ancien en causant ! Tiré par les cheveux, vous trouvez ?
Que pensez-vous de la scène musicale rennaise ?
D. Éclectique et variée, et surtout très dynamique et depuis longtemps : il y a tellement de groupes à la fois locaux et internationaux qui ont fait leurs premières scènes dans notre très chère capitale bretonne !
Quelles sont les actualités du groupe ?
D. On lance les réseaux sociaux et on continue de composer pour pouvoir tourner à fond à la sortie de ce confinement ! On vient aussi de sortir notre premier album sur le bandcamp du groupe, c’est une grande étape pour nous.
Avez-vous d’autres projets pour cette année ?
D. Faire le maximum de dates avec les Djokoz, dubber et partager notre musique au plus de personnes possible !
Mardi 22 octobre 2020 à 20h30 au Diapason, Université de Rennes 1
Gratuit
L’édition 2019/2020 du tremplin musiques actuelles de l’université Rennes 2 s’ouvrait pour la première fois aux établissements membres de l’UNIR (ENSCR, IEP, EHESP, ENS, INSA, Rennes 1, Rennes 2).
En raison des mesures prises par l’université Rennes 2 face à la Covid-19, cet événement a été reporté au 22 octobre 2020 à 20h30 au Diapason, Université de Rennes 1.