Parmi les thématiques abordées lors de ce BIP, lesquelles vous ont le plus marquées ? Pourquoi ?
Marielle André, doctorante en psychologie : Ce que j'ai préféré concerne les ateliers consacrés aux appels à projets européens qui définissent clairement les lignes directrices, les impératifs et les difficultés à répondre à ce type de projets. La qualité des personnes intervenantes de ce module et leur disponibilité pour les échanges étaient particulièrement appréciables.
Nassima Kareme, doctorante en psychologie : J’ai surtout retenu les interventions des bibliothécaires, très concrètes sur la publication scientifique et la recherche documentaire. Le module sur les financements postdoctoraux m’a également marquée : il présentait comment identifier les opportunités de financement au niveau européen et les démarches à entreprendre pour la suite de notre parcours.
Mohamed Elhariti, doctorant en sciences de l’éducation : Deux ateliers m’ont particulièrement marqué. Le premier portait sur l’analyse de données qualitatives, notamment la collecte. J’ai trouvé cet atelier très concret, car il présentait différentes techniques comme les entretiens et l’observation, ainsi que des pistes pour analyser et interpréter les résultats. C’est quelque chose que je peux directement appliquer à ma thèse. Le second atelier concernait les compétences de carrière : il m’a aidée à mieux comprendre les programmes et financements disponibles, comment préparer une candidature et où trouver des sources de financement.
Constance Hinfray, doctorante en arts : L’intervention de la professeure Elena Solera et de son équipe m’a donné une meilleure visibilité sur les opportunités offertes par la Commission européenne et les collaborations possibles. J’ai particulièrement apprécié l’approche pratique pour identifier les bons partenaires et construire des projets interdisciplinaires.
Leaticia Ami Mathob Ouedraogo, doctorante en géographie urbaine et sociale : Parmi les thématiques abordées, celles qui m’ont le plus marquée sont la gestion de projet et la coopération internationale. Étant intéressée par le lien entre l’enseignement supérieur et la coopération, j’ai particulièrement apprécié les sessions consacrées à la manière de construire des partenariats et de répondre à des appels à projets européens.
Comment s’est passée la rencontre avec les doctorants et doctorantes des autres pays ? Avez-vous eu l’occasion de commencer à nouer des collaborations ou d'envisager des projets futurs ?
Marielle : La rencontre s’est très bien passée. J’y suis allée avec beaucoup de spontanéité, en allant parler aux gens “au culot”, ce que tout le monde n’osait pas forcément faire. Ma seule frustration, c’est d’y être allée un peu au hasard : je me suis rendu compte le dernier jour qu’une doctorante slovaque travaillait sur un sujet très proche du mien.
Nassima : En amont, nous avions déjà eu un temps d’échange en visioconférence ce qui a facilité le contact. Sur place, nous avons partagé plusieurs activités et les visites organisées ont offert de véritables occasions d’échanger avec les autres participantes et participants internationaux, dans un cadre à la fois convivial et stimulant.
Mohamed : La rencontre s’est très bien passée, nous avons eu l’occasion d’échanger à la fois sur nos thématiques de recherche et sur nos parcours académiques personnels, ce qui ouvre des perspectives de collaboration et donne une véritable vision internationale. J’ai notamment rencontré un doctorant grec qui travaille sur les mêmes thématiques que moi ; nous sommes restés en contact et cela pourrait déboucher sur des échanges plus concrets à l’avenir.
Constance : La rencontre avec les personnes venues d’une cinquantaine de pays s’est faite dans une atmosphère très conviviale. Les échanges étaient rapides mais très riches, notamment lors des moments informels comme le dîner du soir. Cela a permis de créer facilement des liens, parfois très spontanés, je pense par exemple à une doctorante grecque avec qui une véritable amitié est née.
Leaticia : La rencontre avec les doctorants et doctorantes, et les chercheuses et chercheurs venus d’autres pays s’est faite de manière très libre, sans formalisme particulier. Chacun était à l’aise selon son niveau de sociabilité, ce qui a rendu les échanges très naturels. C’était une expérience vraiment riche : il y avait une grande diversité, aussi bien sur le plan culturel qu’académique. Cette pluralité d’origines et de parcours a apporté des points de vue variés et complémentaires, ce qui a rendu les discussions particulièrement stimulantes.
Quels ont été vos moments forts de la semaine ?
Marielle : Au-delà des visites de campus, j’ai surtout aimé les moments informels : partager des tapas avec les doctorantes et doctorants espagnols ou découvrir la ville avec une doctorante locale.
Nassima : L’un des moments les plus marquants a été lorsque je suis allée courir avec deux collègues de Rennes 2. Nous nous sommes retrouvées face à la mer, près du phare, et j’ai ressenti à la fois une bouffée d’air, un sentiment de chance et d’entourage. Ce moment m’a permis de souffler, de ne pas me sentir seule, et il reste pour moi une image forte de ce stage : nous trois, face à la mer.
Mohamed : J’ai beaucoup apprécié les visites organisées pendant le programme. La découverte de Saint-Jacques-de-Compostelle a été un moment fort : c’est une ville magnifique, avec une architecture et une histoire riches, une ambiance culturelle unique, et cela a aussi été une expérience conviviale qui a permis de créer du lien entre participantes et participants. Mais ce que j’ai particulièrement apprécié, ce sont les rencontres avec les personnes en doctorat.
Constance : Le trajet en car vers Saint-Jacques-de-Compostelle a aussi marqué l’expérience : fédérateur et joyeux, presque comme une colonie de vacances !
Leaticia : Les visites culturelles, notamment celles de Saint-Jacques-de-Compostelle et de La Corogne, ont été de très beaux moments. L’ambiance était vraiment conviviale, et "bon enfant" … ça rappelait un peu les voyages scolaires du collège ! J’ai particulièrement aimé la visite de Saint-Jacques-de-Compostelle, c’est une ville impressionnante, très vaste.
Que retirez-vous concrètement de cette expérience pour votre thèse et votre futur parcours ?
Marielle : Ce que je retiens particulièrement, c’est le package CDE, qui combine à la fois une dimension théorique et une dimension méthodologique. Les chercheuses et chercheurs européens sont vraiment solides sur ces aspects, et cela m’a donné des pistes pour réfléchir aux intérêts de la recherche, non seulement pour la communauté scientifique mais aussi pour la société et les citoyennes et citoyens. C’est une ressource précieuse en vue de mes prochains appels à projets.
Nassima : Étant en dernière année de thèse, je souhaite vivement réaliser un post-doctorat européen. Cette expérience m’a permis de mieux ancrer mon projet dans la réalité et de découvrir de nouvelles ressources pour la suite de mon parcours.
Constance : Pour ma thèse, cette expérience m’a apporté de nouvelles perspectives et des pistes très concrètes pour avancer, tout en nourrissant ma réflexion sur la suite de mon parcours académique.
Leaticia : Cette immersion m’a rappelé de très bons souvenirs et m’a redonné le goût du cadre universitaire international. J’ai particulièrement apprécié la manière dont cette université fonctionne, sa vision de l’accompagnement des étudiantes et étudiants, et la place qu’elle accorde à la coopération. J’ai d’ailleurs beaucoup échangé et posé des questions sur ces aspects. Concrètement, cette expérience me conforte dans l’idée de poursuivre dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la coopération académique. Elle nourrit aussi ma réflexion sur la mobilité étudiante, qui est au cœur de ma thèse.