Date de publication
21 mai 2024
modifié le

Reportage : des étudiant·es de Rennes 2 conçoivent un baromètre climat

Lors de la Conférence locale du climat 2024, des étudiant·es ont réalisé un outil pour aider les élu·es à percevoir la prise de conscience environnementale alors qu'ils s'apprêtent à réviser le Plan climat air énergie territorial.
 

Charlotte Kollen, étudiante en master urbanisme, spécialité Aménagement et collectivités territoriales (ACT), fait partie du groupe d'étudiant·es impliqué·es dans la conception du baromètre climat. Elle précise : « Le Conseil de développement de la métropole de Rennes nous a missionnés pour produire la 2ème édition de ce baromètre. Pour cela, nous avons produit et partagé un questionnaire pour obtenir des retours de structures du territoire - entreprises et associations - sur leurs actions en lien avec l’écologie. »  Les enjeux climatiques, un sujet de fond qui mobilise le Conseil de développement de la métropole de Rennes puisqu'un groupe de travail « transition climatique » existe depuis 15 ans.

Une occasion pour les étudiant·es de mettre en œuvre leurs compétences professionnelles avec la réalisation de questionnaires, d’entretiens avec les professionnel·les et de présenter leurs résultats en atelier au Couvent des Jacobins, le 16 avril 2024. Une préfiguration de leur réalité professionnelle aux côtés des élu·es sur la bataille du climat.

 

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Transcription

Charlotte Kollen, étudiante Master urbanisme, aménagement, collectivités territoriales

Nous nous trouvons à la conférence locale du climat à l’heure où Rennes Métropole actualise son plan climat air énergie territoriale. Je suis étudiante en master d’urbanisme et on nous a missionné pour produire un baromètre climat pour en connaître un peu plus sur l’engagement des professionnels du territoire.

Déjà le baromètre du climat, c’est un questionnaire que nous avons produit et partagé. C’est une phase d’entretien auprès des différentes structures du territoire pour en connaître un peu plus sur leurs actions en faveur de la transition écologique.

Yohann Rech, vice-président transition socio-environnementale. Université Rennes 2

L’intérêt c’est de travailler un petit peu en partenariat entre le conseil de développement de Rennes Métropole, Rennes Métropole et l’université de Rennes 2, et de pouvoir impliquer des étudiants et notamment le master ACT sur ce projet de baromètre climat dans le cadre de la conférence locale sur le climat.

C’est un élément important de cette formation du master aménagement et collectivité territoriale, ACT, qui vise à former des professionnels qui aideront les élus dans les collectivités territoriales à définir leur grande politique de développement territorial en lien avec la transition écologique.

Nicolas Joffreau, copilote du groupe « transition climatique » du CODEV, ENEDIS 

On a laissé, on va dire, carte blanche au début aux étudiants. La volonté c’était qu’ils soient à force de propositions et qu’au regard de ce qui avait pu être fait en 2020, qu’ils puissent nous faire une proposition. de questionnaires, de dispositifs d’enquête, et on a interagi avec eux par itération en fonction des propositions et au sein du collectif qui était mobilisé au niveau de la transition climatique sur ce sujet-là.

 

Olivier Vergne, responsable du master Urbanisme Université Rennes 2 

Cet atelier baromètre du climat mené avec le CODEV, il complète bien les cours en fait, puisque là ils sont vraiment dans une posture active de mise en application des outils méthodologiques qu’ils ont vus en cours, que ce soit en technique, d’enquête notamment par questionnaire, par entretien, mais également d’analyse des données issues de cette enquête et aussi communication des résultats sous forme graphique, orale ou écrite.

C’est quelque chose qu’on avait déjà fait en 2020 et qu’on a souhaité réitérer pour voir comment avait évolué au sein des structures adhérentes du CODEV, l’implication des structures et des personnes sur ces dynamiques climatiques.

Charlotte Kollen, étudiante Master urbanisme, aménagement, collectivités territoriales
La prise de conscience, elle est là, elle existe, elle s’intensifie et il faut vraiment que les structures elles continuent dans cette lancée en amplifiant leurs efforts.

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