Date de publication
31 mars 2025
modifié le

4 licences professionnelles au campus Mazier

Tourisme, sports nature, collectivités territoriales, techniques du son et de l’image… Le campus briochin de l’Université Rennes 2 propose 4 formations professionnalisantes, accessibles après un bac +2. À l’occasion de la seconde campagne de candidature qui ouvre le 23 avril 2025, les étudiant·es présentent en vidéos les licences professionnelles.

Le témoignage de Justine sur la LP Tourisme
Contenu du texte déplié

[Musique] Je m'appelle Justine Grimaud et je suis en licence pro développement de projets de territoires parcours destinations touristiques, patrimoines et marketing territorial. Dès le début du lycée je savais que je voulais travailler dans le tourisme. À la fin de mon bac je suis partie sur un BTS tourisme parce que j'avais besoin de concret et de professionnel. Après j'ai décidé de continuer encore un an pour me spécialiser. J'ai choisi cette licence pro tourisme parce que pour moi déjà elle parlait de valorisation et ça c'était vraiment quelque chose qui m'intéressait, que ce soit territoriale ou patrimoniale. J'ai vraiment voulu me spécialiser là-dedans et ce que j'ai vu c'est que ça me permettait de me spécialiser tout en gardant plein d'ouvertures professionnelles et c'est ça qui m'a vraiment attiré. Et puis Saint-Brieuc je ne connaissais pas du coup je me suis dit c'est parti ! Cette formation elle s'organise en deux semestres. À la fin on va avoir un stage de 3 mois, ça peut aller de 3 à 6 mois. Pendant les deux semestres on va avoir pas mal de projets professionnels notamment un projet tuteuré qui compte pas mal dans la moyenne et plein de cours, des visites, des sorties de terrain. On va parler patrimoine, marketing territorial etc. C'est assez diversifié et hyper enrichissant parce qu'on a à la fois du côté professionnel et du côté universitaire. Je connaissais pas du tout la gestion de projet et c'est le cœur de la licence parce qu'on apprend vraiment à en développer plein et pour des professionnels donc c'est très très enrichissant. J'ai aussi beaucoup appris au niveau du marketing territorial. C'est une notion qui peut paraître hyper floue mais on apprend vraiment à bien la définir, à mieux en comprendre les objectifs. Sinon pas mal de culture générale au niveau du patrimoine Je vais avoir de l'organisation des structures on va dire, organisation des entreprises, droit du tourisme, etc. On va avoir une partie marketing territorial, une partie patrimoine et puis après on va avoir les langues et puis une partie gestion de projet. Dans la licence on a deux langues. On a anglais et après il y a le choix entre espagnol, allemand, italien et breton. Donc ça donne pas mal de choix. Ce qui est génial c'est que c'est un niveau de langue qui est adapté au milieu professionnel. On va vraiment en fait parler tourisme dans ces cours. Moi ce que j'ai beaucoup aimé c'est d'avoir le projet tuteuré qu'on a pu monter à six avec d'autres étudiantes. Il a été hyper enrichissant parce qu’on ne partait de rien, on a dû tout créer de A à Z. Nous on n'avait pas de tuteurs à proprement parler pas, de professionnels du tourisme qui nous suivaient mais un programme qui était proposé par la région qui s'appelle Fabrik ta pépite. Et au niveau de l'entrepreneuriat et nous notre but ça a été de créer un projet entrepreneurial qui alliait valorisation territoriale et patrimoniale et innovation. Et du coup on a créé le bateau papille. C'est un projet qui va permettre de proposer une expérience immersive à bord d'un bateau en découvrant à la fois le patrimoine maritime et en ayant une aventure gastronomique unique. Les rencontres avec les professionnels que ce soit par sortie de terrain ou ceux qui viennent nous donner des cours, moi j'ai trouvé ça super bien parce qu'on a vraiment une réalité concrète du monde du tourisme. Quand on n’a jamais fait d'université ça peut paraître un peu déroutant. Donc faut pas paniquer au début si on a l'impression d'avoir tout le temps 30 000 choses à faire. C'est normal faut juste trouver son rythme et on s'en sort très bien. On a beaucoup de travaux de groupe aussi donc forcément il faut arriver à trouver du temps pour se voir mais ça se fait bien et juste c'est une année intense mais ça vaut vraiment le coup, ça passe très vite et il y a plein de bons moments. Au sein de notre parcours on était 14 et franchement c'était une super bonne ambiance parce qu'on voyait que tout le monde était là pour une bonne raison et tout le monde était motivé donc c'était cool. Forcément comme je disais c'est une année intense mais on arrivait toujours à trouver des moments pour sortir à l'extérieur, aller faire la fête etc. Donc ça se passe bien. Je connaissais pas du tout Saint-Brieuc, je ne m’attendais à rien. J'ai été agréablement surprise. C'est une ville qui se découvre au fur et à mesure, il faut prendre le temps de la découvrir, être curieux, aller visiter et c'est génial, franchement c'est cool. Il y a un avantage à faire ses études au campus Mazier à Saint-Brieuc parce que d'une il est petit mais on a tous les avantages d'un étudiant de Villejean à Rennes, donc ça c'est super cool. Et en plus on a un super cadre de vie. On a la mer a même pas 10 minutes en voiture, on a tout ce qui est naturel etc. et même culturel. Donc franchement ça vaut le coup. J'ai trouvé mon stage de 3 mois. Ça va se dérouler dans l'Office de tourisme aux Ôsez Mauges, donc c'est par chez moi dans les Pays de la Loire, entre Angers et Cholet. J'ai cherché depuis on va dire à peu près novembre. Il faut s'y mettre très rapidement mais franchement ça se passe bien à partir du moment où on est motivé et on cible les entreprises qui nous intéressent, on trouve. Lors de mon stage je vais être chargée de la mise en place d'un événement qui s'appelle "C'est quoi mon entreprise ?" sur le tourisme de savoir-faire et également pourquoi pas développer une autre offre de slow tourisme au sein de l'office de tourisme. J'ai trouvé par moi-même, ça a été une candidature spontanée, on m'a dit "peut-être que tu peux tenter là-bas" et du coup j'y suis allée et c'est passé. La fin de mon stage elle est fin juin, donc après je vais travailler un peu en mode boulot alimentaire pendant les 2 mois d'été et ils me reprennent de septembre à mi-novembre pour continuer mes missions de stage en CDD, donc c'est super cool. Si vous voulez intégrer votre formation je sais qu'il y a deux campagnes de candidatures. Il y en a une qui est déjà passée et une qui va arriver. Vous devez vous rendre sur le site e-candidat et en tout cas fournir votre CV et votre lettre de motivation. Si vous êtes sélectionné pour l'entretien, allez-y déjà c'est mieux en présentiel et soyez vous-même. Montrez que vous avez un projet qui est en lien avec la licence, que vous avez un projet professionnel et que vous êtes intéressé et curieux par le contenu de cette licence en fait tout simplement. La curiosité c'est vraiment une super bonne qualité et hésitez pas à aller juste découvrir tout simplement parce qu'on parle de valorisation territoriale ou patrimoniale mais si on connaît pas le territoire sur lequel on vit, ça ne sert à rien donc allez découvrir et restez les week-ends sur Saint-Brieuc ça vaut le coup.

[Musique]

 

"Cette formation m’a permis de me spécialiser tout en gardant plein d’ouvertures professionnelles. Lors de mon stage, je vais être chargée de la mise en place d’un événement d’entreprise sur le tourisme de savoir-faire. Mon contrat se prolonge ensuite pour continuer mes missions de stage en CDD. On parle de valorisation territoriale ou patrimoniale, mais si on ne connait pas le territoire sur lequel on vit, ça ne sert à rien. Restez les week-ends sur Saint-Brieuc, ça vaut le coup ! »

Le témoignage de Paul et Mathilde sur la LP AGOAPS
Contenu du texte déplié

[Musique] Moi c'est Mathilde et je suis en licence professionnelle AGOAPS. Et moi c'est Paul et je suis en licence pro AGOAPS aussi. Animation Gestion Organisation des Activités Physiques et Sportives. Avant d'intégrer la licence AGOAPS moi j'ai fait un BTS gestion protection de la nature. J'ai fait une licence STAPS et j'ai arrêté les études pendant 2 ans. J'ai fait pompier de Paris et je me suis rendu compte que ça ne me plaisait pas du coup je suis revenue ici reprendre mes études. J'ai choisi cette licence pro parce que c'était proche de la nature et je sais que j'avais envie de bouger, d'être dehors, d'être dans les sports de loisirs donc pour le coup c'était surtout pour l’accrobranche que je suis venue dans cette formation. J'avais envie de trouver un moyen d'allier pratiques sportives et sensibilisation environnementale. Je suis venu chercher un diplôme professionnalisant dans les métiers du sport et en plus AGOAPS, sport nature donc c'était parfait pour ce que je recherchais. C'est une licence pro dans laquelle on a un stage de minimum 12 semaines. On a différents socles, différentes matières, ça va aller de l'infographie, à la comptabilité, à la gestion des équipements sportifs. On a des cours autour de la sécurité dans les établissements accueillant du public, les ERP. Les cours ils se faisaient directement dans les établissements, donc c'était super enrichissant, on était sur le terrain c'était très très pratique en fait, très concret. On est allé dans les piscines, on est allé dans les salles de sport, à la patinoire, on a fait la halle d'athlétisme donc c'était super enrichissant sur ce côté-là aussi. Aussi de l'encadrement de pratique donc avec notamment des publics de collégiens. On a quatre sports sur l'année. On a de la course d'orientation, du kayak, du VTT et de l’accrobranche. Il me semble qu'on est la seule licence qui ait de l’accrobranche. Ce qui rythme pas mal notre année c'est les projets tuteurés. De voir je dirais de A à Z notre projet, donc on choisit ça doit être forcément un projet sportif mais on part dans les horizons qu'on veut, les sports qu'on veut et le public qu'on veut. Donc moi mon projet c'était le Breizh Challenge. C'était un raid nature, ça commencé par du run and bike, ensuite il y a eu du kayak et un parcours d'obstacles. Ça a été un pari réussi, on a eu des super retours des participants. De construire de A à Z un projet c'est mine de rien en terme de compétences ça nous apporte beaucoup. Nous on est parti sur un événement de randonnée caritative. On avait une association mère dans notre événement donc une association qui est basée à Fréhel, Ruban Bleu & Co, qui aide les personnes atteintes par la sclérose en plaque et donc c'était vraiment une randonnée qui se voulait accessible. Dans cette formation on a développé des compétences en terme, déjà d'animation, d'encadrement sachant que quand on sort de la formation AGOAPS on a la carte pro donc on est diplômé pour encadrer des groupes en fait donc ça c'est un gros plus de la formation. Pour moi le gros avantage ça a été surtout l'aspect gestion vraiment apprendre tant la comptabilité, que le management, le marketing tout ça c'était vraiment c'était assez nouveau quand on veut devenir gérant de sa structure par la suite c'est vraiment des points qu'il va falloir maîtriser et donc cette formation pour ça elle a été vraiment top. Moi ce que j'ai aussi trouvé vraiment sympa dans la licence c'est la qualité en fait des intervenants. Je ne sais pas si c'est vraiment lié au fait que ce soit un petit campus ou plus au fait que ce soit une licence professionnelle, mais il y a une vraie proximité avec les professeurs où on peut vraiment totalement leur poser les questions qu'on veut et on les tutoie même genre ce n’est vraiment pas comme une licence classique et c'est vraiment agréable d'évoluer dans cet environnement-là. L'avantage d'un petit campus c'est que c'est un peu plus on va dire humain. L'environnement autour de Saint-Brieuc se prête super bien aux différentes pratiques, que ce soit le kayak, la course d'orientation, le VTT. Pour le stage, je vais le faire tout proche de la presqu'ile de Quiberon donc à Penthièvre dans une structure qui fait de l'événementiel, encadrement de pratique sportive. Moi j'aurais pour rôle surtout donc d'encadrer tout en apportant du coup aussi un aspect sensibilisation environnementale. Moi mon stage je le fais à Millau. Je vais être dans un parc de loisirs donc je serai surtout sur l’accrobranche parce que c'est ce qui me m'intéresse le plus mais je vais aussi m'occuper déjà de la partie gestion et je m'occuperai aussi du saut à l'élastique sur cette base, sur ce parc loisirs en fait il y a énormément d'activités et c'est vraiment ce que j'ai trouvé intéressant là-bas et ça va être sympa à explorer. Pour s'inscrire à licence Pro AGOAPS, il faut passer par la plateforme e-candidat. Je pense que déjà il faut vouloir aimer travailler en équipe parce qu'il y a toute la partie projet tuteuré qui nous prend une grande partie de l'année, donc il faut être conscient de ça, qu'il y a tout une partie de travail d'équipe et puis aussi aimer être dehors évidemment parce que qui pleuve ou qui vente ou qui grêle ou qui fasse très beau, dans tous les cas on est dehors. Oui il faut l'être mais il n'y a pas besoin d'être un énorme sportif pour venir faire cette licence. En licence professionnelle on s'adapte beaucoup au parcours de chacun parce qu'on est beaucoup à venir d'horizons différents. On n'est pas vraiment axé sur nos performances sportives mais plus sur notre encadrement ou nos capacités d'analyse ou des choses comme ça. Il n'y a pas de parcours parfait, on est plein à avoir des parcours différents alors il y a un petit peu de STAPS mais pas énormément finalement sur les 13 et ça c'est vraiment super parce que même aussi dans la vie de la classe aussi on a vraiment plein de profils. Si j'ai un conseil c'est investissez-vous. Donc moi si j'avais un conseil à donner aux futurs étudiants de licence professionnelle AGOAPS, il faut être acteur de sa formation faut pas rester assis, passif sur sa chaise, il faut vraiment communiquer avec les profs, rebondir avec eux et quand on a une question pas rester dans son coin vraiment pas hésiter à la poser et c'est comme ça en fait qu'on arrive à faire avancer les choses. Donc après la licence pro donc moi ce serait de continuer dans ce cet objectif d'associer en fait les deux pratiques enfin les deux thèmes : sensibilisation environnementale et pratique d'activités sportives. Peut-être passer les concours de la fonction publique parce qu'on est aussi préparé à ça pendant licence. Moi ce que je voudrais faire après cette licence, déjà une licence professionnelle s'est fait au maximum pour pouvoir arriver directement dans le monde du travail et je pense que je vais aller vers cette voie-là. Je vais arrêter les études là et donc moi le but ça va être déjà dans un premier temps de travailler en parc de loisirs et pour un futur plus lointain on va dire devenir gérante pourquoi pas d'un parc de loisirs et parc d’accrobranche plus précisément si ça me botte toujours autant. [Musique]

 

Paul : "J’avais envie de trouver un moyen d’allier pratiques sportives et sensibilisation environnementale. Quand on sort de la formation AGOAPS, on a la carte pro qui nous permet d’encadrer des groupes, c’est un gros plus de la formation. L’environnement autour de Saint-Brieuc se prête super bien aux différentes pratiques que ce soit le kayak, la course d’orientation ou le VTT."

Mathilde : "J’ai choisi cette licence pro car c’était proche de la nature. Je savais que j’avais envie de bouger, d’être dehors et surtout d’être dans les sports de loisirs. C’est la seule licence pro en France qui propose de l’accrobranche. Le gros avantage, ça a été l’aspect gestion. Quand on veut devenir gérant·e de sa structure, ce sont des points qu’il va falloir maitriser. Il n’y a pas besoin d’être un énorme sportif pour venir faire cette licence. La licence pro s’adapte au parcours de chacun car on est nombreux à venir d’horizons différents."

Le témoignage de Denis sur la LP MTCT
Contenu du texte déplié

[Musique] Je m'appelle Denis, je suis chargé d'études travaux VRD à l'agglomération de Lamballe Terres et Mer. Mon parcours avant la licence pro, j'ai fait un DUT génie mécanique et productique. Je me suis orienté pendant plusieurs années, presque 20 ans vers des travaux de machine spécial et c'est tout. Après je suis retourné à l'école. J'ai intégré la licence métiers techniques des collectivités territoriales. J'ai choisi cette licence pro parce qu'il y avait une partie école et une partie stage qui permettait de voir vraiment concrètement ce que faisaient les personnes qui sont en poste aujourd'hui et cette licence a aussi la particularité d'avoir beaucoup d'intervenants qui sont en poste et elle m'a permis de justement de prendre beaucoup de contact. Sur la partie administrative, les personnes qui nous encadrent sont des personnes qui sont salariés du Centre De Gestion des Côtes d'Armor. L'envie de changer de métier m'est venue parce que j'avais envie de participer à la vie active de la société. J'ai commencé par être élu dans ma commune et j'ai voulu rentrer dans la fonction publique. Ça a permis de reprendre pour quelqu'un comme moi qui retourne à l'école, reprendre un stylo, écrire des choses, c'était très dur ça m'a réappris à assouplir le poignet comme on disait. La formation s'est passée on va dire en deux principaux pôles, la partie cours et la partie stage. Beaucoup de cours différents, ça va de la voirie, des réseaux, du bâtiment, des cours d'AutoCADE, gestion de concours, beaucoup de domaines, c'est ce qui m'a plu dans cette licence. Les compétences que j'ai développé, beaucoup de communication en équipe. On avait beaucoup de dossiers à rendre en travail de groupe. La production d'écrit parce que justement quand on rend ces documents on a des choses à respecter, de la communication à avoir par l'écrit, des présentations orales aussi ça a beaucoup servi. Je voulais rentrer dans la licence pour faire plus tard responsable de services techniques, j'avais toujours dit je ne ferai jamais de VRD, je ne ferai jamais d'espaces verts. J'ai fait mon stage sur un sujet d'espaces verts et maintenant je fais de la VRD donc voilà c'est que j'ai changé complètement d'avis au fur et à mesure de ce que j'ai pu voir, apprendre et puis avec les différentes discussions avec différentes personnes. On a un choix qui est énorme en sortie de la licence. Une chose qui m'a marqué sur la formation c'est surtout l'esprit d'équipe qu'on avait dans le groupe ça ça m'a plu et on avait tous envie d'apprendre quelque chose pour rentrer en collectivité territoriale. Je n’ai pas connu énormément de campus, celui de Mazier l'avantage qu'il a c'est qu'il y a des transports en commun qui ne sont pas très loin, on a un cadre de vie, la verdure enfin c'est quelque chose qui est exceptionnel. C'est vrai que pour moi la proximité c'était important. J'étais le plus près donc moi je suis à 15 km je pouvais rentrer chez moi tous les soirs. On a dû travailler sur des sujets plus concrets. On a pu après aller voir sur place ce qui avait été fait réellement. Quand on fait un projet on a eu l'idée à l'instant T, on refait le même projet 2 ans plus tard on aura d'autres idées donc il y a rarement de mauvaises choses. Pendant la formation j'ai fait un stage à la commune de Saint-Brandan. L'objectif c'était de faire la gestion différenciée des espaces verts sur la commune. La gestion différenciée quand on ne connaît pas en gros on va dire que le terrain de foot faut qu'il soit tendu tous les jours et l'espace qui est derrière une salle où personne ne va jamais on le tond une fois par an pour un entretien général. À l'obtention de mon diplôme comme j'étais salarié d'une entreprise du secteur privé, j'avais une autorisation d'absence pendant un an pour retourner à l'école faire cette formation. Je suis retourné chez mon employeur, j'ai cherché du travail en parallèle et assez rapidement on va dire dans les 2 mois j'ai trouvé un CDD d'un an qui me permet de travailler à la l'agglomération de Lamballe Terres et Mer. Pour intégrer la licence, pour moi les qualités à avoir, la communication et surtout pour moi ce qui est important avant de rentrer c'est d'avoir déjà une idée de comment fonctionne ne serait-ce que la mairie de sa commune. Donc pour candidater c'est sur e-candidat qui permet de postuler quand on est hors Parcoursup si je ne dis pas de bêtises. Oui, j'étais major (de promo). Major comme je disais à mes camarades de classe c'est que c'est quand même grâce à eux parce qu'on avait beaucoup de travail en groupe. J'ai un parcours technique qui m'a beaucoup servi avant. C'est plus mon parcours avant la licence qui m'a permis de d'arriver major. Un conseil pour des futurs étudiants, déjà je leur conseillerais comme je l'ai dit plutôt de comprendre comment fonctionne leur commune déjà rien que ça c'est la base. C'est une année qui est dense, on apprend beaucoup de choses, on doit faire beaucoup de choses. Faire moins de sortie voilà c'était mon choix je voulais travailler cette année au maximum, me consacrer à ça et depuis je ne l'ai pas regretté. [Musique]

 

Denis : "L’envie de changer de métier m’est venue parce que j’avais envie de participer à la vie active de la société. On a beaucoup de cours différents, c’est ce qui m’a plu dans cette licence. Une chose qui m’a marqué dans la formation c’est l’esprit d’équipe qu’on avait dans le groupe. Après l’obtention de mon diplôme, assez rapidement j’ai trouvé un CDD d’un an. Pour intégrer la formation, ce qui est important c’est déjà d’avoir une idée de comment fonctionne ne serait-ce que la mairie de sa commune."

Le témoignage de Sylvère sur la LP CIAN
Contenu du texte déplié

[Musique] Je suis en licence pro CIAN. Convergence Internet Audiovisuel et Numérique. Ces des techniques de son et de l'image, on apprend à manipuler des caméras, de l'audiovisuel finalement avec une petite approche à l'aspect numérique, réseaux sociaux, site web. J'ai fait un lycée général spécialité arts plastiques, numériques et sciences informatiques. Ensuite je suis allé étudier 3 ans en licence de cinéma et d'audiovisuel à Bordeaux et c'était très théorique et donc pour compléter ça j'ai enchaîné sur une licence professionnelle, plus technique. J'ai choisi la licence pro CIAN parce que déjà moi ça me permettait de revenir en Bretagne. En France c'est une des seules licences professionnelles en audiovisuel. C'était des intervenants qui venaient, souvent des professionnels par exemple en son on a eu des ingénieurs du son, en image on a eu des vidéastes, des youtubeurs, plusieurs intervenants qui sont venus. On a aussi eu quelques cours un petit peu plus théorique. C'est principalement des cours qui se font sur quelques jours, on a un même cours, une même matière pendant une journée, pendant 2-3 jours, donc c'est chouette ces sortes de petits stages assez intensifs et on apprend beaucoup de choses c'est très très sympa avec pas mal de techniques. Des cours sur le son avec une ingénieure du son qui vient nous expliquer comment ça marche, comment on prend le son, un petit peu de mixage parfois. Par exemple on a des cours sur du matériel aussi, nous faire tester quelques caméras, de l'éclairage, comment faire un éclairage trois points etc. On a aussi des cours d'informatique et on a des cours qui font le lien un peu entre les deux. On a aussi des cours de web, deux cours qui s'appellent son numérique et vidéo numérique qui sont sur comment le numérique intervient dans ces domaines spécifiquement et c'est toujours très intéressant. On peut se spécialiser dans deux spécialités, enfin on choisit entre une des deux spécialités, il y a une spécialité remake et une spécialité son et c'est la spécialité que j'ai prise où c'est beaucoup plus axé autour du son, on apprend le mixage, la sonorisation de concert, la prise de son de musiciens etc. J'avais déjà des connaissances et des bases acquises mais c'est surtout sur le son que j'ai beaucoup appris et en informatique aussi bien sûr. On a quelques projets parfois en dehors de la formation, je pense par exemple à un prof d'informatique qui nous avait demandé, qui fait partie d'une association de parents d'élèves dans son école, enfin l'école de ses enfants et qui nous avait proposé de venir capter un spectacle de Noël de ses enfants et du coup c'était très amusant ça nous faisait une activité avec des profs mais quand même à l'extérieur de la licence voilà et il y a eu plusieurs moments comme ça assez unique et très sympa. On une sorte de partenariat avec la salle de concert Bonjour Minuit à Saint-Brieuc et du coup presque toutes les semaines il y a des étudiants qui viennent capter les concerts donc c'est aussi des moments d'avoir de la musique et de se faire la main sur du matériel. On a du matériel à disposition, on a une petite salle qu'on appelle le magasin avec plusieurs étagères avec pas mal de matériel de son, de vidéos. C'est en libre accès, il y a un ou deux étudiants qui sont un peu responsables de ce magasin et ensuite c'est à nous de gérer le stock et à nous de gérer les emprunts etc. On n'a pas besoin de demander à l'avance, de réserver etc. On a aussi un projet de concert. Spécifiquement les étudiants en spécialité son vont venir sonoriser un concert au Tambour qui servira un peu d'évaluation. Le CREA a aussi invité quelques d'autres étudiants à venir capter les concerts justement. C'est un campus à plus petite taille donc beaucoup plus humain c'est très chouette on se sent très à l'aise. Il y a le Ty-Maz qui est une salle, enfin qui est un lieu de vie de projets etc. qui est a disposition, c'est très chouette. Il y a la mer à côté, personnellement c'est quelque chose qui me fait du bien c'est à dire que savoir que à 10 minutes de marche je peux voir la mer c'est quelque chose de nourrissant qui me fait du bien et qui me met de bonne humeur. On crée facilement des liens avec chacun surtout que j'ai eu des expériences de licence à 60 personnes où il y avait moins de liens systématiques. Ouais c'est assez chouette on discute facilement pour demander du matos, pour faire des projets, on a organisé avec certains quelques projets en dehors de la fac entre nous voilà donc c'est super. Ça nous fait du réseau aussi c'est génial sur des gens qui sont à peu près intéressés par la même chose. Alors le stage doit durer 12 semaines. J'aimerais bien faire mon stage auprès d'un ingénieur du son ou d'un studio de mixage ou dans une salle de spectacle histoire de consolider ce que j'ai appris en son. Il y a aussi un deuxième stage pour les spécialités son qui dure 2 semaines à Radio France à Paris donc ça c'est vraiment juste pour les spécialités son. Et justement à propos de Radio France, on a eu des intervenants qui venaient de là-bas par exemple notamment surtout en spécialité son mais même en cours général ils sont venus plusieurs fois et c'était toujours très intéressant. Donc on a quand même une grande diversité d'intervenants. Je ne suis pas forcément fixé sur ce que je compte faire juste après la licence. J'aimerais bien continuer dans le son histoire de consolider ça mais j'aimerais bien dans l'avenir avoir l'occasion de parcourir plein de postes, de secteurs de l'audiovisuel. Alors pour intégrer la licence pro CIAN, pas de panique d'abord ce n’est pas trop tard. Il faut être curieux et aimer l'audiovisuel, ça c'est déjà la base alors si vous avez déjà un pied dedans c'est un plus. Pour la plupart des cours, ça revient sur les bases surtout au début d'année donc normalement il n'y a pas trop à s'alarmer. C'est mieux si vous avez quand même quelques bases. Alors un conseil pour les étudiants ou étudiantes, c'est de ne pas avoir peur de tenter des projets personnels déjà parce qu'on a du matos, on a aussi des intervenants, des professeurs, on a les contacts, qui sont investis et qui demandent qu'à nous aider donc faut pas hésiter, pas avoir peur de profiter de toutes ces ressources-là. [Musique]

 

Sylvère : "J’ai choisi la licence pro CIAN parce que je voulais revenir en Bretagne et en France c’est l’une des seules licences professionnelles en audiovisuel. On a du matériel à disposition en libre accès. Pour les spécialités son, il y a un stage de deux semaines à Radio France à Paris. C’est un campus à plus petite taille donc beaucoup plus humain, c’est très chouette on se sent très à l’aise. Il y a la mer à côté, personnellement c’est quelque chose qui me fait du bien."

    v-aegirprod-1