Sous la direction de messieurs Vincent Dubreuil et Simon Dufour

Titre des travaux :

Étude des relations entre l’Îlot de Chaleur Urbain et la phénologie de la végétation arborée dans les villes du bassin rennais

Résumé :

Au-delà des bénéfices qu’elle procure en ville, la végétation arborée répond à l’ICU et plus largement au changement climatique. Cette réponse peut être le signe d’un dépérissement ou d’une adaptation de la végétation aux températures plus élevées en ville par rapport à la campagne. Comprendre la réponse de la végétation urbaine est donc un enjeu important à portée scientifique et également de gestion. Dans cette thèse, une évaluation de la réponse de la végétation arborée dans les villes du bassin rennais est faite. Pour cela, l’étude du départ végétatif (plusieurs phénophases) de sept espèces est réalisée en comparant deux années distinctes aux conditions climatiques et de formation de l’ICU particulières. 

Cette étude se fait à partir d’un réseau d’observations phénologiques dense in situ couplé à un réseau de stations météorologiques dense ce qui permet d’étudier finement la réponse phénologique de la végétation arborée. Il en résulte que la variabilité des réponses des espèces est guidée en grande partie par les conditions climatiques de l’année étudiée mais également par l’ICU. Les phénophases pré-printanières comme le débourrement et les Premières Feuilles ont le plus de différences spatiales. La répartition spatiale du débourrement du chêne se trouve en grande partie expliquée par l’ICU. De plus, toutes les espèces ne répondent pas de la même façon mais démontrent des variations de réponses entre années et phénophases.

La soutenance est publique