Sous la direction de monsieur Jean Luc Bouillon

Résumé : La révolution islamique Iranienne a créé un grand bouleversement structural dans la société en Iran. Par conséquent, le cinéma iranien post-révolution est issu de ce changement social. La transformation du contenu thématique, de la structure et de la forme a été influencée par ces bouleversements sociopolitiques. Le cinéma iranien a vécu des périodes chaotiques, mais il a pu finalement se redresser. Des efforts colossaux ont été concédés pour modifier cette situation difficile, afin de rétablir la paix et de reprendre la production cinématographique. L'analyse du cinéma iranien post-révolution islamique au travers de la théorie de structuralisme, nous permet d'étudier la procédure de la mise en forme du cinéma islamique ainsi que ses caractéristiques. Après la victoire de la révolution islamique, les religieux ont pris le pouvoir et le contrôle de la direction du pays. Malgré leur opposition envers la technologie, la culture occidentale et leur regard critique sur l’Art de l’Occident-en l’occurrence le cinéma ; il se pose la question de la place de ce média aujourd'hui au sein du ministère de la Culture et de la direction islamique.

Force est de constater qu’après la révolution islamique, les médias, en particulier le cinéma et la télévision, ont joué un rôle prépondérant dans cette volonté du système en plus de faire accepter l’idéologie et la culture religieuse, en faisant obstruction à l’exercice de la réalité et en favorisant le développement de leur propagande. Cette étude vise aussi à apprécier la relation existante entre les politiciens et les cinéastes, ainsi que les rapports entre les productions cinématographiques et les changements sociaux. Cette recherche a pour objectif l’analyse de la relation significative entre les programmes réalisés par l’État et l’évolution des fonctions du cinéma au cours des périodes des gouvernements réformateur et conservateur.

La soutenance est publique