Contenu sous forme de paragraphes
Sous la direction de monsieur Farès Bentaleb et de monsieur Floréal Sanagustin.
Titre de la thèse : Soigner les maladies mentales par les remèdes simples chez les praticiens arabo-musulmans : étude analytique et comparative d’œuvres médicales médiévales Résumé : La période de l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane, une période s’étalant du VIIIe au XIIIe siècle, fut marquée par de nombreux apports dans différents domaines scientifiques, médicaux et autres. Dans l’Antiquité, les malades qui souffraient de troubles mentaux ne possédaient pas de traitements spécifiques, mis à part les soins religieux ou magiques. Les praticiens arabo-musulmans médiévaux se sont inspirés des nombreuses traductions des ouvrages de grandes figures médicales grecques telles qu’Hippocrate, Galien et autres dans ce savoir médical traitant de la médecine mentale et ont apporté leurs propres contributions à ce domaine. Ils se basèrent sur une théorie d’une grande importance, empruntée des savants grecs, dans la prescription de leurs différents remèdes : la théorie des humeurs. Selon cette théorie, tout déséquilibre des quatre humeurs présentes dans le corps humain provoque l’apparition de maladies physiques ou mentales. Ils recommandaient dans le traitement de ces maladies les remèdes simples, en premier lieu, avant d’avoir recours à d’autres types de traitements tels que les remèdes composés. Cette thèse consiste à démontrer l’importance des remèdes simples dans le traitement des différents maux de l’esprit à travers l’analyse et la comparaison de plusieurs œuvres de praticiens arabo-musulmans médiévaux. La soutenance est publique