Aux lendemains des accessions aux indépendances des Pays d’Afrique Centrale dans les années 1960, ces entités ont opté pour une sorte de mimétisme, les ayant conduits à adopter le mode de développement traditionnel des pays occidentaux, axé sur la recherche effrénée de la croissance et du capital, au mépris des considérations environnementales.

Avec l’émergence de la gouvernance écologique mondiale, qui insiste davantage sur les conséquences néfastes de la croissance économique « sauvage » sur la préservation de l’environnement, les Pays d’Afrique centrale sont progressivement amenés à repenser leurs orientations, surtout que les méfaits des variations climatiques anthropiques (engendrées par les activités humaines), deviennent de plus en plus inquiétants à l’échelle mondiale et particulièrement dans leurs sphères.

Toutefois, leurs économies demeurent considérablement tributaires de l’exploitation des ressources naturelles non renouvelables. Ainsi, entre croissance économique et exigences de la gouvernance écologique mondiale, ces pays se retrouvent face à un dilemme complexe.

L’objectif de cette thèse a donc été de concevoir un mode euristique de développement économique et social en Afrique centrale, qui aurait vocation à associer les défis de croissance, aux impératifs de protection environnementale, en mettant en exergue le fait qu’il soit possible de poursuivre des ambitions économiques avec une prudence écologique.

La soutenance est publique