Jeudi 14 décembre

Soutenance de thèse de M. Adrien-Gabriel BOUCHÉ

La soutenance de M. Adrien-Gabriel BOUCHÉ se tiendra le jeudi 14 décembre à 9h00 à la salle des thèses de l'Université Rennes 2.

Contenu sous forme de paragraphes

Sous la direction de M. Antony FIANT

Titre de la thèse :

Poétique de la rêverie cinématographique. Étude esthétique et dramaurgique des films de Rithy Panh, Franco Piavoli, José Luis Guerin et Sergueï Loznitsa.

Résumé : Contrairement au rêve dont on a étudié l’esthétique, la dramaturgie ainsi que les mécanismes communs à ceux du cinéma au cours d’approches en partie psychanalytiques ou sémiologiques (Metz, Scheinfeigel), la rêverie n’a, quant à elle, jamais réellement bénéficié de la même attention. Pourtant, cet « état de conscience passif » auquel s’adonne le rêveur éveillé semble en partie analogue à l’expérience vécu par le spectateur au cours d’une projection cinématographique. Une fois cette analogie établie, il s’agira surtout, dans cette thèse, de penser la rêverie au cinéma et par le cinéma. Comment en effet associer nos rêveries de spectateurs, faites d’images, et les images du film qui paraissent en être la source ?

Le temps et le mouvement de la rêverie sont-ils analogues à ceux du récit ? La rêverie a-t-elle une esthétique, une dramaturgie qui lui est propre ? Qui “rêve” au cinéma ? Le spectateur ? Le personnage ? Le cinéaste lui-même ? À travers l’étude approfondie des films de Rithy Panh, Franco Piavoli, José Luis Guerin et Sergueï Loznitsa, il s’agira de questionner la manière dont la rêverie, en mobilisant l’imagination du spectateur autant que celles des cinéastes, donne à voir et à ressentir audelà de la simple réalité documentaire, quelque part entre le visible et l’invisible, la présence et l’absence, le filmé et l’infilmé. Car à travers la rêverie au cinéma, c’est tout un pan du champ théorique actuel qu’il conviendra de mobiliser de façon à réfléchir à ce que l’image peut avoir d’onirogène.

 

La soutenance est publique

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