L ’exigence de débusquer la forgerie, c'est-à-dire l'acte qui consiste à fabriquer un faux en écriture, constitue l’une des missions des historien·nes. Si actuellement la diffusion de fake news perturbe notre rapport à l'information, l'usage de faux est presque aussi ancien que les sources historiques elles-mêmes. Les révélations de supercheries forment parfois des événements à part entière, comme la dénonciation de la Donation de Constantin. Ce travail d'interrogation des sources se doit d'être constant mais présente aussi d'autres intérêts, notamment l'étude des motivations et des intensions des faussaires ou bien la diffusion des faux et ses conséquences.
Cet ouvrage collectif rassemble les conclusions de deux journées de colloque à Angers et permet de faire découvrir une grande variété de cas d'usages de faux, de l'Antiquité à la période moderne, de l'Arménie à la Bretagne.
Ce livre est disponible en version papier mais peut aussi être consulté en ligne sur la plateforme Open Edition, grâce au projet SO PUR.