
La France et le monde ont connu une vague d’attentats terroristes de nouvelle génération, qu’illustrent en particulier ceux du 13 novembre 2015. En choisissant de postuler l’impossibilité de comprendre pleinement les mécanismes mémoriels si l’on n’en prend pas en compte l’interaction entre l’individuel et le collectif et, donc, les sciences humaines et sociales et et les sciences du vivant, Denis Peschanski propose une nouvelle lecture des dynamiques mémorielles dans un contexte - un régime mémoriel - toujours dominé par la figure de la victime. Les résultats déjà accumulés d’un vaste programme transdisciplinaire - une première mondiale - sur la mémoire du 13 Novembre, qu’il porte avec le neuropsychologue Francis Eustache témoignent de la fécondité d’une telle approche.