Vendredi 25 novembre

Colloque : Écologie scientifique et écologisme politique

Affiche colloque
Contenu sous forme de paragraphes

Le laboratoire LiRIS organise le vendredi 25 novembre 2022 à l’Université Rennes 2, au Pôle numérique Rennes Villejean, le colloque « Écologie scientifique et écologisme politique : Regards croisés sur l’environnement et le climat ».

Le débat, très contemporain, en France et ailleurs dans le monde, autour de la « transition écologique », ne doit pas masquer l’ancienneté de la problématique dite « environnementale » (ou « écologique »). Si l’intérêt pour l’environnement est apparu dès le 19ème siècle, notamment aux États-Unis avec Georges Marsh (1801-1882) et Henry David Thoreau (1817-1862), on sait que l’écologisme dit « politique » s’est plutôt développé, en France, dans les années 1960-70. Son influence s’est incarnée dans les années 1990, par la participation de partis écologistes à plusieurs gouvernements en Europe et notamment en France : Génération Ecologie, les Verts, etc.

Si l’écologie comme « science de la nature » est connue, ce n’est pas le cas de l’« écologisme », hormis dans quelques formations proposées dans les départements de Sociologie (sciences humaines et sociales) : il apparaît comme un courant de pensée des mouvements en faveur de la « protection de l’environnement », et des « équilibres naturels ».

Le colloque se propose ainsi d’interroger les principales préoccupations de l’écologisme, comme courant de pensée apparu au début du 20ème siècle :

- le respect de la nature, sa protection, et donc de l’humain, contre les différentes pollutions (y compris agricoles, mais pas uniquement, en Europe) et altérations, voire destructions induites ou liées à l’activité sociale et humaine (industrie, agriculture, pêche, consommation, habitat, etc.) ;

- la préservation des écosystèmes dits « naturels » (ou leur restauration éventuelle, si nécessaire) ;

- la conservation des « ressources naturelles ».

Il s’agira d’analyser l’« écologisme » comme fait social, à la fois « total et complexe », et donc les mouvements socio-politiques (associations, partis politiques, O.N.G., etc.), comme « fait social total » et « complexe », dirait Édgar Morin, qui s’appuie, on le sait, sur des savoirs et informations qui émanent des études scientifiques pour orienter et, donc argumenter et étayer leurs actions et les décisions politiques en tenant compte des implications écologiques.

v-aegirprod-1