
Nous vivons au quotidien dans la dispersion : c’est à partir de leur expérience que les chercheuses et chercheurs du CELLAM ont décidé de questionner cette notion. La dispersion est-elle du côté de la « vanité » (elle annule, elle réduit, elle affaiblit, elle fait perdre en concentration ; elle éloigne du centre, de l’essentiel, vers ce qui est moins important, ce qui est futile, inutile ; elle est à la fois efficacité moindre et attirance pour le divertissement) ou de la « vertu » (elle permet d’engendrer, de répartir, de couvrir l’espace, de partager, mais aussi de fuir le danger…) ?
Dans quelle mesure peut-on convertir des représentations négatives de la dispersion en représentations positives et dynamiques ? La dispersion, pour le CELLAM et pour les objets littéraires qu’il étudie, est-elle affaiblissement, fuite, destruction, ou bien couleurs de l’arc-en-ciel à partir d’un environnement en lumière blanche ? Le CELLAM est-il moins visible ou plus visible quand il pratique la dispersion ?