« Chez tous les hommes, sont présentes des tendances
destructives, donc antisociales et anticulturelles, et … elles sont,
chez un grand nombre de personnes, suffisamment fortes pour
déterminer leur comportement dans la société humaine. »Auteur de la citationFreud, L’avenir d’une illusion, 1927.
La destructivité humaine n'est pas accidentelle, ni contingente, elle est là et se mesure par ses effets : conflits, guerres, violences, radicalités, etc. Elle gît au cœur de l'humanité et de la civilisation, ouvrant à des fantasmes angoissants d'Apocalypse (catastrophes naturelles, climatique, etc.). Elle émerge du langage, du fait même de parler. Elle demeure dans ce « donc » de la citation freudienne… Certains discours contemporains participent à cette destruction, à la fois collective et singulière, par la forclusion du sujet de l'inconscient.
Par cette journée d'études nous souhaitons donc interroger la place que peut occuper la responsabilité à l’heure de la destruction. Nous souhaitons aussi en interroger les modalités.
Quels enjeux éthiques et cliniques pour la psychanalyse ? Quels enjeux pour les praticiens qui accompagnent des sujets touchés par un réel intime mais aussi social/civilisationnel ?
Comment ces sujets traitent ils ces réels dans notre monde contemporain ?
Vous êtes invités à venir réfléchir sur ces questions qui accompagnent l'être humain depuis la nuit des temps…