Ces journées seront l’occasion d’accueillir comme grands témoins, l'historienne Ludivine Bantigny, l'écologue Kaïna Privet et le sociologue Sami Zegnani.
L’objectif de ces quatrièmes journées "Métier de chercheur·e" de la MSH Bretagne est de recenser quelques-unes des postures adoptées par les chercheurs face à la question de l’engagement. La parole sera donnée à des chercheurs pour qui la question fait sens, et qui de ce fait développent une réflexivité spécifique sur ces questions. Car l’hypothèse ici envisagée est que la tension entre idéal de neutralité et injonction à l’engagement fait question, fait problème, et suscite des questionnements sur la fonction même du métier de chercheur.
Comme nous l’avons fait pour les problématiques de la reconnaissance, de l’écriture et de l’innovation, nous viserons ici à faire parler les intéressés, à les faire témoigner à partir de leur expérience personnelle, afin qu’ils restituent tout à la fois les convictions qui les animent, mais aussi la réflexivité qu’ils développent et même le récit de leur carrière pour autant que celle-ci ait été impactée par ces questions : quels objets choisir ? Quelles problématiques ? Quels choix disciplinaires ? Quels positionnements à l’intérieur de la discipline ? Quelles méthodologies ? Quels supports de publication ? Quelle stratégie de diffusion des résultats ? Quelles préconisations ? Quels enseignements à tirer pour les pouvoirs publics ? Ou pour les mouvements sociaux ?
Chacune des étapes du travail de recherche suppose des choix, l’engagement peut donc se loger à chacune de ces étapes.